Chiens De Paille - Maudits Soient Les Yeux Fermes
текст песни

Chiens de paille - Maudits soient les yeux fermés

- Allô
- Ouais, allô Chill ?
- Ouais ?
- Ouais, c'est moi
- Tu vas bien ?
- Ca va ? Ouais, j't'apelle, t'sais parce que j'ai écouté
les instrus là pour TAXI, et..
et moi les trucs gais ça le fais pas quoi...
- Pourquoi ?
- Bah...

- Mon coeur, mes textes comme les temps sont durs
Mais qu'est ce que tu veux qu'j'te dise tu sais
les tensions durent
Réminissences sombres aux couleurs d'améthyste,
Mais qu'est ce que tu veux qu'j'te dise, tu sais
mon âme est triste

- Ouais de toutes façons fais ce qui te plais, hein.

Mais qu'est ce que tu veux que je dise d'autre que
ce que je suis
Chaque jour me dicte ces lignes
On souligne les plus tristes.
J'prie plus, j'flippe, j'rie peu, j'parle de moins en moins,
Mon seul lien avec les miens reste l'écriture une delivrance
Elle me libère de mes délires denses
Mes délires rances me soutiennent
Faut que je déballe tout mon mal me rend fou
Faut que je parle.
Qu'on râle, j'm'en fous, j'm'étale devant vous
Souvent je lutte au plus haut degré
J'planche pour ecrire un sourire mais ma plume flanche.
Feuille blanche étanche aux choses gaies
C'est étrange c'est pas que je veux pas mais j'peux pas
J'ai pas la tête à la fête
C'est p't être que j'ne suis que le reflet de mon époque.
La vie se comporte durement
M'impose induement cette prose puante à haute dose
Une forte névrose à son - m'isole
Comme - pour qu'j'rigole faut qu'j'picole
Mes textes j'voudrais qu't'en rit mais j'dis qu'ça part mal.
Croire en demain on a droit mais au fond j'm'attends pas à
tant que ça
Entend sa leçon garçon si ça sent le souffre
C'est que je te souffle ma vie
Que s'ouvre à toi ceux qui souffrent
Alors profite en tant que ce n'est qu'un disque.
De tant de fatalités grasses me reste que ma réalité
[Si j'arrivais seulement à rire.Mais rien ne m'amuse...]

Mon coeur, mes textes comme les temps sont durs
Mais qu'est ce que tu veux qu'j'te dise, tu sais
les tensions durent
Réminissences sombres aux couleurs d'améthyste,
Mais qu'est ce que tu veux qu'j'te dise, tu sais
mon âme est triste

à l'aube de l'an 2000 l'avenir est sombre dans les villes du monde
J'sens que tant d'hommes tombent dans l'ombre.
Grand nombre d'anges déchus
Existence sens dessus-dessous - j'suis
Dès le début j'a su qu'Jésus s' en fout d'nous.
Ensuite, j'l'ai lu dans les yeux des miens
Témoins forcés de forfaits pour les moins exposés
Les mains liées la vie m'impose ses thèmes
Et que j'aime ou j'n'aime pas n'est pas le problème
J'en parle quand même
Dénués de sens et dénués de sens
Chaque jour me blesse et même si c'est ainsi ça me laisse parfois
Reste que je ne peux m'l'admettre ça me scie de voir ces trucs.
Le temps et les gens passent mais rien ne change
Personne s'arrete.Aujourd'hui faut plus compter sur autrui.
C'est comme ça que le monde marche
Et je sèche quand je cherche quand je cherche à comprendre.
Ecrire autre chose, j'voudrais, j'suis sincère quand je dis ça
Mais on ne reproche pas à l'aveugle de ne pas voir j'sais ça.
J'ai 23 ans le ventre vide avide de prendre goût aux choses
Peu commode j'm'accomode mal des modes de vie
Alors que reste-t-il ? Mêm