Mpeya - One Shot
текст песни

C’était le bon rayon, mais pas la bonne barre chocolatée
Je ne suis qu’un lion venu rugir
Bientôt, je repars et je me barre en direction de la Voie lactée
Mais, voilà que c’est le "boxon" dans ce milieu frelaté

Je recherche la voie, l’accès. Avant de me faire appeler.
Mais je n’oublie pas que peu sont les élus, nombreux sont les appelés
Le succès n’est qu’une femme, un peu trop convoitée
Elle joue la bombe, or on l’a déjà plusieurs fois désamorcée

Déjà morflé étant jeune, j’étais ce gamin sans gêne
À huit piges, mon premier poème, je t’avoue, je l’écris sans peine
Certains sont restés lettre morte, fleuris par des chrysanthèmes
Quand d’autres sont venus se poser sur des loops qui s’enchaînent
Des lyrics posés sans flemme, des lyrics dosés sans thèmes
Je suis juste un MC, pas un gangster, donc ça coule sans haine

On a du coffre, les codes et les bonnes combinaisons
La stratégie, les textes avec lesquels on combine les sons
Ici, il n’y a pas de préchauffé, on balance du fait maison
L’assaut est donné, j’suis paré, j’enfile ma combinaison

Des vers divers que je donne à plein temps, peu importe la saison
Me surpasser a toujours été la véritable raison
Question : « Comment être entendus si nous nous taisons ? »
« Comment évoluer sans tenir compte des erreurs que nous faisons ? »

Au lieu de voir la vérité en face, au fond, nous la toisons
Difficile de reconnaître ses torts, les remords viennent à foison
On préfère les cacher dans un coin d’nos têtes, dans des cloisons
Tôt ou tard, refont surface, aussi nocifs que du poison

Un peu comme ces faux jetons qui veulent déshonorer mon blason
Ces moutons sont prêts à tout pour avoir tout l’or et la Toison
J’sais d’où j’viens qui j’suis, non, mon blaze, ce n’est pas Jason!
J’préfère m’faire hara-kiri, tomber raide sur le gazon, garçon !


J’espère qu’un jour mes proches et moi on sera loin
Je te parle de ma famille et de ceux avec qui je garde de vrais liens
Ceux sur qui je peux vraiment compter, pas uniquement quand tout va bien
J’ai fait le tri, je peux les compter seulement sur une seule main

Certains t’appellent "mon frère", pourtant pas nourris par le même sein
Ces mêmes soi-disant potes te font des coudes et des coups d’chien
Tu n’imagines pas à quel point ces gars me saoulent, cousin !

La conscience pas tranquille, ils dorment avec une arme de poing sous le coussin
Enfin, je dis ça, je ne dis rien, mais je n’en pense pas moins
Si Hollywood mène la baguette magique, qui est le magicien ?
Quel est le tour, mais qu’est-ce qui se passe-passe chez nous les terriens ?

Coincés entre la vie au quotidien et le doux rêve américain
Ici, ni chaleur ni douceur ne me parle pas d’été indien
Je suis venu, j’ai vu et je vaincrai un peu comme l’Empereur romain
Inspiré par cette grande âme qui, seule, défia l’état indien
J’écris ma vie sur parchemin comme pharaon égyptien, frangin !

Époque de barges : génération Kleenex
On prend le large, à la première dispute, direct, on crie "next"
En matière de divorce, on bat tous les records du Guinness
Les familles se décomposent, se recomposent de nouveaux soucis qui naissent

On trouve plus le temps, vu qu’on ne le prend plus, tellement on est pris de vitesse
Comme en otage, on se laisse promener au bout de petites laisses
Elle est bien loin l’époque de l’âge de pierre et du silex
Aujourd’hui, les hommes se pressent dans bancs solaires et salles de fitness

Recherche le bonheur un peu comme le monstre du Loch Ness
À croire que pour percer, il faut un gros "gamos" ou de grosses fesses
Pas besoin de grosse thèse, ça, seuls les vrais le reconnaissent
On se bat pour notre Art et qu’on lui rende ses lettres de noblesse

Ce n’est pas gagné, j’reste optimiste, donc j’dirai "no stress"
Mes lyrics sont véridiques donc, c’est normal si mes mots blessent
Le combat est trop noble, la cause trop bonne pour que je ne cesse
C’était Mpeya ici, le mic’ je laisse, "Respecte, on reste Peace…"