Florent Pagny, Patrick Bruel - Les emmerdes
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Paroles de Les Emmerdes
J’ai travaillé, des années
Sans répits, jour et nuit
Pour réussir Ah! Oui!
Pour Gravir Oh! Oui!
Le Sommet
En oubliant, oubliant
Sous vendant, sous vendant
Ma course contre le temps
Mes amis, mes amours, mes emmerdes

À corps perdu, à corps perdu
j’ai couru, j’ai couru
Assoiffé, assoiffé
À obstiner
Vers l’horizon, l’horizon
D’illusions
mais l’a fait, l’a fait
En sacrifiant
Ses avants
Je m’en accuse à présent
Mes amis, mes amours, mes emmerdes

Nos amis s’étaient tout en partage
Nos amours faisaient très bien l’amour
Nos emmerdes étaient ceux de notre âge
Où l’argent , c’est dommage et rayonnaient nos jours
Pour être fier, fier
Je suis fier, très fier
Entre nous, entre nous
Je l’avoue
J’ai fait ma vie
Mais, il y a un mais ! Mais, il y a un mais!
Je donnerai ce que j’ai! Pas tout à fait!
Pour retrouver , je l’admets
Mes amis, mes amours, mes emmerdes

Nos relations, ah nos relations!
Ils sont, vraiment sont!
Haut placés, très haut placés
Décorés, très décorés
Influents, très influents
Bedonnant, trop bedonnant
Des gens bien, très, très, très bien
Ils sont sérieux, trop sérieux
Mais près d’eux, tout près deux
J’ai toujours l’heureux d’être deux
Nos amis, nos amours, nos emmerdes

Nos amis étaient pleins d’insouciance
Nos amour avaient le corps brûlant
Nos emmerdes , aujourd’hui quand qui pense
Avaient peu d’importances et c’était le beau temps
Les canulars, le bêta, les folies, les orgies
Le jour du bac, le cognac, les refrains
Tout ce qui fait , je le sais
Que je n’oublierais jamais
Mes amis, mes amours, mes emmerdes