RemYama - A Mes Heures Perdues
текст песни

La vie commence par nos origines
Pas encore là pour le voir, mais imprimée dans la rétine
De la naissance à l’âge adulte, trop courte est l’enfance
Et s’abattent déjà les poussières comiques de nos existences
Je voulais atteindre les étoiles avant qu’elles ne tombent
Mais les humains ne volent pas, petit bonhomme décolle puis s’effondre
Il devient vite un homme, abandonne son paradis
Les mauvais ne vont pas enfer, puisque l’enfer c’est ici
Le cul entre deux chaises, j’ai dérivé dans un détroit
Coincé entre deux mondes, entre bonté et Beretta
Une fois de l’autre côté du mur, pas d’échelle pour redescendre
La chute est aussi dure que la coiffure de Mike Brant
L’optimisme n’est qu’une forme de naïveté
Mon cerveau un bougeoir où les rêves viennent se consumer
Quel est le plus important, où on rêve d’aller, vers où on va ?
On sait où tout a commencé, et où tous on finira

Poète à mes heures gagnées, perdu, perdu
Humain à mes heures perdues, gagné, gagné
Poète à mes heures gagnées, perdu, perdu
Humain à mes heures perdues, gagné, gagné

Sur cette Terre tout est faux, même la vérité nous ment
Ma main est de velours, mais de fer est le gant
Dans mes veines de l’essence, les sentiments sont de mèche
On sèche nos larmes avec des lames de silex
La vie n’est pas une pute, notre détresse est gratuite
On ne paye pas pour ses fautes avant la mort qui s’en suit
Bonhomme si avant moi tu te suicides
Avance-moi la somme car j’arrive les poches vides
J’ai plus de larmes qu’un crocodile sous Tryptizol
Ne t’étonne pas si je chiale sous le linceul
N’oublie pas, quand on m’enterre, pas de cercueil
Je veux être le genre de plat dont les vers raffolent
Fiston ta vie commence par tes origines
Pas encore là pour le voir, mais imprimées dans ta rétine
Sous le signe du revers de la médaille
Notre hymne, la berceuse ferait faner les fleurs du mal

Poète à mes heures gagnées
Humain à mes heures perdues
A mes heures perdues

Poète à mes heures gagnées, perdu, perdu
Humain à mes heures perdues, gagné, gagné
Poète à mes heures gagnées, perdu, perdu
Humain à mes heures perdues, gagné, gagné

A mes heures perdues, le temps est compté
Vois juste une âme qui erre sans but
Quand l’enfance meurt, les peurs s’élancent
Le sens se dérobe, ne demeure que le silence

A mes heures perdues, le sang a coulé
La couleur de la terre battue
Entre la naissance et la mort, la souffrance
Le temps me dévore, j’attends la délivrance